Il était une fois un baromètre…

Beaucoup savent comment il « marche » : si l’aiguille est vers la droite, le cadran l’indique explicitement, il fait ou il va faire beau (pas toujours); si au contraire elle est ou va vers la gauche, il fait sans doute mauvais ou à tout le moins, le temps est-il en train de se dégrader (pas toujours non plus…).
Beaucoup savent qu’il indique la pression atmosphérique à un instant donné, à condition d’avoir été étalonné, mais aussi la tendance grâce à l’aiguille jaune « témoin » que l’on peut faire coïncider avec la principale à chaque observation. Il faut évidemment que celles-ci soient fréquentes.
Admettons que l’un de ses homologues soit acheté à Annecy et remonté à Chamonix (ou l’inverse), que va-t-il se passer ? Que va-t-on constater ?
C’est en répondant, et en donnant les raisons de ces réponses, que nous expliquerons les relations entre altitude et pression. Et que nous « recalerons » nos connaissances sur ce paramètre essentiel d’une situation météo, de la même façon que nous aurons à réétalonner l’instrument de mesure une fois qu’il aura trouvé sa place dans une maison de Chamonix.

La même méthode, appliquée à tous les paramètres nécessaires à la description d’une situation d’altitude, pression, humidité, température; à celle des phénomènes sensibles qui accompagnent leurs évolutions respectives, vent, nébulosité, précipitations, température, centres d’action, perturbations (fronts chauds, fronts froids, occlusions); et enfin à celle des phénomènes orageux; permettra d’établir les liens entre l’état météorologique mesurable ou prévisible et les sensations éprouvées par des individus présents à différentes altitudes ou susceptibles de l’être.