
Géopolitique de la Méditerrannée

Pour cette session hivernale de deux cours, nous voyagerons vers les rives sud et orientale de la Méditerranée, d’Istanbul à Alger, pour tenter de comprendre la recomposition géopolitique de la région. Contrôlant les routes de l’immigration vers l’Europe, bénéficiant de la hausse des prix des énergies fossiles, les pays que nous allons étudier incarnent cette transformation contemporaine des relations internationales. S’éloignant des logiques de bloc, de la soumission aux grandes puissances historiques, cette région semble être le laboratoire d’une nouvelle diplomatie pragmatique, replaçant l’Etat-nation au cœur des politiques de puissances et marginalisant de plus en plus l’Europe…
Présentation des cours
Cours 1
Géopolitique de la Méditerranée orientale
Dans un premier cours nous nous concentrerons sur les dessous des dernières alliances straégiques entre Israël, l’Égypte et la Turquie.
Cours 2
L’Algérie : une étude de cas pour mieux comprendre les nouveaux rapports de forces en Méditerranée
Dans un second cours, nous étudierons le rôle particulier de l’Algérie dans la région afin de comprendre les nouveaux intérêts géopolitiques chinois et russes dans le nord de l’Afrique.
Infos Pratiques
Dates & Horaires
Module de 2 cours de 2h
Les mardis de 18h à 20h
Mardi 10 janvier 2023
Mardi 24 janvier 2023
Lieu des cours
Librairie Sauvage
178 Av. Michel Croz
74400 Chamonix-Mont-Blanc
Prix des cours
48 € / module de 2 cours de 2h
Présentation de l’intervenant

Timothée Mottin
Ex-doctorant à Science-Po Paris, Moniteur de ski
Originaire de Chamonix, Timothée a obtenu sa Licence en droit et science politique à l’Université Lyon III en 2008. En 2011, il obtient un Master en science politique (concentration relation internationale) à l’Université du Québec à Montréal, puis intègre en 2012, le Centre de Recherches Internationales (CERI) de SciencesPo Paris pour suivre un programme de doctorat. Après 4 années de recherche sur la diaspora iranienne aux États-Unis ainsi que deux années d’enseignement à SciencesPo Lille et SciencesPo Paris, il renonce à sa thèse pour revenir profiter des montagnes et de l’éclosion de multiples initiatives locales sur Chamonix.