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La désinformation menace-t-elle nos démocraties ? Avec Laurent Joffrin, Pierre Haski et Thomas Huchon

La désinformation menace-t-elle nos démocraties ? Avec Laurent Joffrin, Pierre Haski et Thomas Huchon

La désinformation menace-t-elle nos démocraties ? Avec Laurent Joffrin, Pierre Haski et Thomas Huchon

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Complot, fake news, rumeur. 

Le faux circule plus vite que le vrai. Sur les réseaux sociaux, une fausse nouvelle circule six fois plus vite qu’une vraie information. Comme cette vidéo de Volodymyr Zelensky appelant les soldats ukrainiens à déposer les armes. Un leurre rendu possible par les progrès de l’intelligence artificielle. Les fake news envahissent les réseaux sociaux. Une fois la rumeur lancée, il est difficile de l’arrêter. Le mal est fait. Ces fake news sont une arme puissante entre les mains des ennemis de la démocratie. Elles gangrènent les esprits, divisent les citoyens qui ne s’accordent plus sur la définition même de la réalité. Il n’y a plus de socle commun, de faits, de certitudes. Tout est propice au doute. La vérité importe moins que la perception. L’émotion l’emporte sur l’analyse et bascule parfois dans la radicalisation des idées et la violence. Dans cet univers de l’immédiateté, des réseaux sociaux, où la vitesse paralyse les jugements, quel peut-être le rôle des journalistes ? Comment chacun de nous peut aiguiser son esprit critique pour ne plus subir la désinformation ?

Pour en discuter, nous avons réuni trois journalistes. Laurent Joffrin, ancien directeur des rédactions de Libération et du Nouvel Obs, est aussi un écrivain féru de ces histoires et affaires politiques qui ont façonné la France. Pierre Haski, président de l’association Reporters sans frontières, on le retrouve tous les matins sur France Inter pour sa chronique Géopolitique. Thomas Huchon, journaliste d’investigation, expert des sujets de complotisme, il présente l’émission Anti-complot chaque semaine sur LCI.

Dates & Horaires

Vendredi 26 avril 2024
20H

Lieu du rendez-vous

Alpina Eclectic Hôtel
79 avenue du Mont-Blanc
Chamonix

🎫 Réservez votre place

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Laurent Joffrin

Ex directeur des rédactions de Libération et du Nouvel Obs

Journaliste, ancien patron de Libération et du Nouvel Obs, Laurent Joffrin est aussi un passionné d’histoire. Il a écrit de nombreux essais et romans, en particulier sur la période napoléonienne. Il vient de créer le journal numérique LeJournal.info, dont il est directeur de la publication.

Pierre Haski

Président de Reporters sans frontières

Cofondateur de Rue89, l’un des premiers médias en ligne, il préside également l’association Reporters sans frontières depuis 2017 et tient une chronique géopolitique dans la matinale de la radio de service public, France Inter.  Il est l’auteur de plusieurs ouvrages inspirés de son expérience de correspondant en Chine, en Afrique du Sud et au Moyen-Orient.

Thomas Huchon

Journaliste sur LCI, expert des sujets de complotisme

Spécialiste du web, des infox et des théories complotistes,  il est l’auteur notamment du documentaire Comment Trump a manipulé l’Amérique,  et de nombreux reportages démontant les théories complotistes. Thomas Huchon présente l’émission Anti-complot chaque semaine sur LCI et intervient régulièrement dans les écoles pour sensibiliter à  l’éducation aux médias.

L’espoir d’un monde en paix est-il vain ? Avec Hubert Védrine et Bruno Tertrais

L’espoir d’un monde en paix est-il vain ? Avec Hubert Védrine et Bruno Tertrais

L’espoir d’un monde en paix est-il vain ? Avec Hubert Védrine et Bruno Tertrais

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L’année 2024 se lève sur deux guerres. Deux guerres qui n’ont pas les mêmes motifs, les mêmes acteurs, mais qui sont liées et en disent long sur l’état du monde. A l’est, la guerre en Ukraine s’enlise dans l’hiver, au proche-orient, Gaza sombre dans le chaos.

Le gouvernement de Benyamin Netanyahou veut éradiquer le Hamas, mais peut-on combattre des idées avec des bombes, est-ce un objectif réaliste ? Persister dans la violence semble ne rien changer au problème. Combien de morts  le reste du monde est-il prêt à tolérer avant d’envisager une solution politique ? Les regards se tournent vers les Etats-Unis, allié indéfectible d’Israël, qui continuent de s’opposer à un cesser le feu au sein du conseil de sécurité de l’ONU. Mais pour combien de temps Joe Biden peut-il tenir cette position?

Avec cynisme, Vladimir Poutine soulève les contradictions du monde occidental, engagé auprès des ukrainiens, passif face au sort des palestiniens. Une aubaine pour Poutine, cette guerre en terre sainte détourne notre regard de ses ambitions, ainsi que les armes. Le président russe joue la montre, les élections américaines approchent, les candidats Trump et Biden incarnent deux visions du monde, deux scénarios qui auront une incidence certaine sur l’issue de ces conflits.

En ce début d’année, il est difficile d’être optimiste. La crainte d’une régionalisation du conflit, d’une confrontation directe avec l’Iran est bien présente, même si pour l’instant, Téhéran se contente d’escarmouches. Quant à l’Europe, minée par la progression des extrêmes, quel peut être son rôle ? S’il est temps de préparer l’après-guerre, quelles solutions envisager, avec quels acteurs politiques, tant ceux en place semblent discrédités. Comment construire la paix ? La rationalité n’est pas toujours de mise dans le déclenchement des guerres, espérons qu’elle sera au rendez-vous de leur dénouement.

Pour en débattre, nous avons réuni deux personnalités. Hubert Védrine, ex-ministre des affaires étrangères, il a passé plus de dix-neuf ans à l’Elysée, au coeur du pouvoir et suivi les soubresauts de la vie diplomatique. A ses côtés, Bruno Tertrais, géopoliticien, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), s’intéresse notamment à ce qu’il appelle « la guerre des mondes », cette rivalité tiède entre puissances mondiales.


Dates & Horaires

Jeudi 18 janvier 2024
20H

Lieu du rendez-vous

LE MAJESTIC
Centre de congrès
241 Allée du Majestic
74400 Chamonix-Mont-Blanc

Bon à savoir
Entrée gratuite pour les adhérents
Il est encore temps d’adhérer, en ligne ou sur place, le jour de la conférence.

 

 

Hubert Védrine, ex-ministre des affaires étrangères

Le parcours d’Hubert Védrine est lié à l’élection de François Mitterrand. En 81, il devient conseiller diplomatique du président de la République, puis porte-parole de l’Elysée et secrétaire général de la présidence de la République. Deux septennats dans les arcanes du pouvoir, un passage au conseil d’Etat et il devient ministre des affaires étrangères en 97, nommé par Lionel Jospin dans un gouvernement de cohabitation avec la droite, il restera en poste durant les cinq années de son mandat.

Il a aussi fait parti du groupe de personnalités réunis par Kofi Anan pour réfléchir à l’avenir de l’ONU, et est l’auteur de nombreux essais, les plus récents Une vision du monde, un recueil de textes pour nous aider à appréhender les rapports entre les peuples et les États, et Atlas des crises et des conflits, avec Pascal Boniface pour saisir les racines, enjeux et scénarios futurs des conflits qui ombragent nos sociétés.

Bruno Tertrais, géopoliticien 

Depuis 2017, il est directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique, principal think-tank français sur les questions de sécurité. Passé par l’Assemblée parlementaire de l’OTAN,  le ministère de la défense, ses domaines de prédilection sont la géopolitique, les relations internationales, les crises et les conflits, la stratégie américaine et les relations transatlantiques, la sécurité au Moyen-Orient en en Asie, la dissuasion nucléaire.

Il est l’auteur de nombreuses publications souvent primées, Prix Vauban, Grand Prix de l’impertinence et des bonnes nouvelles pour un essai intitulé Un monde de catastrophes ?. Son dernier ouvrageLa Guerre des mondes : le retour de la géopolitique et le choc des empiresaborde les relations entre l’Occident et les autres puissances. 

1882-1928 : la course aux pôles

1882-1928 : la course aux pôles

1882-1928 : la course aux pôles

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Une conférence d’Emmanuel Fraisse, professeur émérite de littérature française à l’université Sorbonne Nouvelle

 

Au-delà de l’actualité climatique illustrée par le récent Sommet des pôles, la course aux pôles d’ il y a plus d’un siècle nous rappelle les enjeux décisifs qu’elle portait en termes de prestige et de rayonnement. L’immense retentissement planétaire de la période de la conquête des pôles qui succède à la recherche des passages et des détroits, illustre avec éclat la notion de Soft Power théorisée bien plus tardivement dans l’approche de relations internationales.

Comme l’alpinisme à bien des égards, ce « moment polaire », particulièrement sensible de 1882 (date de la première Année polaire internationale) aux années suivant la fin de la Première guerre mondiale (1928 mort d’Amundsen venu au secours de l’Italien Nobile) a mêlé, dans une fascination partagée pour la « première », une dimension scientifique, sportive, technologique, identitaire et nationaliste. Quant aux éventuelles retombées économiques, elles sont longtemps restées modestes au regard de l’impact médiatique et symbolique de ces longues, coûteuses et dangereuses expéditions.

Sans qu’on évoque l’ensemble des puissances occidentales impliquées dans cette quête, deux nations incomparables par l’importance, l’ancienneté, la prospérité et la puissance sont entrées en concurrence : le Royaume-Uni et la Norvège. Deux idées de l’exploit, des méthodes très différentes, deux mises en scène et en récit de l’héroïsme orchestrées par un petit pays pauvre devenu définitivement indépendant en 1905 et par la première puissance mondiale. Quatre destins tranchés exemplaires, et des manières de faire se sont opposés : ceux de Fridtjov Nansen (1861-1930) et de Roald Amundsen (1872-1928) pour la Norvège, ceux de Robert Scott (1868-1912) et Ernest Shackleton (1874-1922) pour l’Angleterre.

Au-delà des différences de statut social, de formation et d’investissement scientifique, bien des éléments communs les rassemblent toutefois : l’énergie, l’endurance, le leadership et l’exigence personnelle face à la durée et le coût des expéditions et aux risques incroyables encourus, la passion du public, la quête de la reconnaissance et le goût de la communication.

Dates & Horaires

Mardi 9 janvier à 20h00

Lieu du rendez-vous

Amphithéâtre de l’ENSM

35 route du Bouchet – Chamonix

 

Bon à savoir

Entrée libre pour les membres de la Petite Université. 

Plus d’infos

Contact@lapetiteuniversite.net

 

Emmanuel Fraisse

Emmanuel Fraisse est professeur émérite de littérature française à l’université Sorbonne Nouvelle, dont il a été vice-président délégué aux relations internationales (2012-2016). Il a dirigé l’Institut national de recherche pédagogique (INRP) de 2003 à 2006 et  présidé l’agrégation interne de Lettres modernes (2008-2011).  Ses travaux portent sur la sociologie de la littérature et de la lecture, les relations entre école, littérature et culture, les transferts culturels et les effets de la mondialisation. Il prépare actuellement un livre consacré aux diverses formes et impacts du pouvoir de la culture dans les relations internationales.

Parmi ses ouvrages publiés : Les étudiants et la lecture (dir.), PUF, 1993 ; Les anthologies en France, PUF, 1997 ; Questions générales de littérature (avec Bernard Mouralis), Seuil, 2001 ; Littérature et mondialisation, Champion, 2012 ; Édition, littérature, lecteurs en France, L’Harmattan, 2017 ; Les études françaises et les humanités dans la mondialisation, L’Harmattan, 2018.

La mort en montagne, une approche sociologique

La mort en montagne, une approche sociologique

La mort en montagne, une approche sociologique

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Une conférence de Juliette Craplet, sociologue

La mort peut s’approcher de multiples manières : psychologique, démographique, médicale, statistique, poétique, artistique, philosophique… Dans cette conférence, c’est une perspective sociologique que l’on retiendra pour approcher ce sujet à la fois mystérieux, difficile et passionnant, car l’on considère que la façon qu’ont les sociétés de concevoir la mort est une entrée particulièrement pertinente pour comprendre ce qu’elles sont, leurs valeurs, leurs cultures et leur rapport à la vie. En effet, les représentations que l’on peut se faire de la mort ne relèvent pas seulement de logiques intimes mais également de logiques sociales historiquement et géographiquement situées. Et c’est à partir de ce postulat que l’on va aborder la question plus précise de la mort en montagne.

Dans la vallée de Chamonix, la familiarité avec cette forme de mort violente est évidente, et l’on peut légitimement se demander comment les chamoniards la vivent. Les questions sont de fait multiples : est-ce qu’ils acceptent d’autant mieux ce type de mort qu’ils y sont habitués ? Quel est l’impact de cette familiarité avec la mort en montagne sur les représentations qu’ils s’en font ? Une représentation courante, véhiculée à la fois par le grand public et parfois par les alpinistes eux-mêmes, qui consiste à présenter cette mort comme une belle mort, héroïsante, emprunte de la positivité de la passion et des valeurs positives associées à la haute-montagne (beauté, grandeur, liberté, etc.), est-elle juste ? Est-elle réellement partagée chez ceux qui vivent ces drames de près ?

Cette conférence, en s’appuyant sur les résultats d’une étude de deux ans sur le sujet dans le cadre d’un master de sociologie, s’intéressera plus spécifiquement aux discours des professionnels – guides de haute-montagne, secouristes et formateurs – pour qui l’accident mortel et la recherche de son évitement sont au coeur à la fois de leur travail et de leurs pratiques amateurs. 

A partir d’une analyse sociohistorique de l’esprit de l’alpinisme et des éthiques émergeantes contemporaines, nous verrons en quoi les représentations de la mort en montagne et les pratiques de la montagne s’articulent et évoluent ensemble. On évoquera notamment la polarisation croissante des éthiques à laquelle on assiste aujourd’hui, avec d’un côté le durcissement des normes de sécurité dans le petit alpinisme et la radicalisation de l’idéal sécuritaire, soutenus par un discours professionnel engagé en faveur de la préservation de la population, et de l’autre la défense tout aussi radicale d’une éthique de l’excellence alpinistique héritée du XIXe siècle, qui implique nécessairement d’accepter la possibilité de la mort, voir pour certains de la revendiquer.

Plus généralement, on s’intéressera aux questions du rapport des individus à la mort et au risque dans nos sociétés occidentales contemporaines, et sur les enjeux concrets, au-delà des idées, contenus dans le débat entre liberté et sécurité, toujours très actif dans la communauté montagne. 

Dates & Horaires
Mardi 12 décembre à 20H
Lieu

Amphithéâtre de l’ENSM

35 route du Bouchet – Chamonix

Bon à savoir

Entrée libre et gratuite pour les membres de la Petite Université.

Vers des sylvilisations … Et si les forêts pouvaient nous inspirer ?

Vers des sylvilisations … Et si les forêts pouvaient nous inspirer ?

Vers des sylvilisations … Et si les forêts pouvaient nous inspirer ?

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« En montagne, plus on monte haut, plus on observe des mécanismes de solidarité entre les arbres. Surtout quand on approche de la zone de limite forestière, là où les conditions se durcissent. Cela vaut aussi pour les hommes. Il y a une tradition de solidarité et d’entraide dans les villages de montagne. Mais aussi un rapport plus charnel à la nature, que la plupart des gens ont perdu. On s’est coupés du vivant.

Alors je vous parle de réconciliation. Se réconcilier entre humains, sortir des modèles systémiques de domination, du patriarcat, de l’esclavagisme, des inégalités. Se réconcilier avec la nature, avec tous les êtres vivants, qui ne sont pas des choses à disposition mais des sujets qui ont droit à la vie par essence. Je vous parle de régénérescence, il faut arrêter la casse et régénérer nos sols. Mais aussi de révérence, être dans un rapport de gratitude et d’émerveillement, chaque fois que c’est possible. De résilience et de renoncement, il y a des choses auxquelles nous devons renoncer.

Et d’éducation, il faut remettre les enfants dehors, le plus possible, le monde réel est dehors. Pour moi, l’école apprend l’obéissance et la conformité, et par les temps qui courent, on a besoin d’autre chose. La jeunesse l’a bien compris, les jeunes s’engagent et remettent en question le système. Leur courage mais aussi leur anxiété sont une réaction saine, qui nous montrent ce qui ne va pas.»

Dates & Horaires

Mardi 17 octobre à 20h00

Lieu du rendez-vous

Les Houches – espace animation

27 place de la Mairie

 

Bon à savoir

Entrée gratuite sur inscription pour les membres de la Petite Université.

Contact@lapetiteuniversite.net

Organisé en partenariat avec  Ide-ô, dans le cadre du festival Rencontres Enfance et Nature

Gauthier Chapelle

Gauthier Chapelle est ingénieur agronome et docteur en biologie. Vous avez certainement croisé ses livres à la librairie. Son truc, c’est le biomimétisme. Observer la nature et s’en inspirer. Si les écosystèmes naturels s’entraident et coopèrent, pourquoi pas nous ?

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Fermeture Exeptionnelle

Pas de Permanence la semaine du 06 au 10 septembre.

Reprise dès la semaine suivante !

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