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L’espoir d’un monde en paix est-il vain ? Avec Hubert Védrine et Bruno Tertrais

L’espoir d’un monde en paix est-il vain ? Avec Hubert Védrine et Bruno Tertrais

L’espoir d’un monde en paix est-il vain ? Avec Hubert Védrine et Bruno Tertrais

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L’année 2024 se lève sur deux guerres. Deux guerres qui n’ont pas les mêmes motifs, les mêmes acteurs, mais qui sont liées et en disent long sur l’état du monde. A l’est, la guerre en Ukraine s’enlise dans l’hiver, au proche-orient, Gaza sombre dans le chaos.

Le gouvernement de Benyamin Netanyahou veut éradiquer le Hamas, mais peut-on combattre des idées avec des bombes, est-ce un objectif réaliste ? Persister dans la violence semble ne rien changer au problème. Combien de morts  le reste du monde est-il prêt à tolérer avant d’envisager une solution politique ? Les regards se tournent vers les Etats-Unis, allié indéfectible d’Israël, qui continuent de s’opposer à un cesser le feu au sein du conseil de sécurité de l’ONU. Mais pour combien de temps Joe Biden peut-il tenir cette position?

Avec cynisme, Vladimir Poutine soulève les contradictions du monde occidental, engagé auprès des ukrainiens, passif face au sort des palestiniens. Une aubaine pour Poutine, cette guerre en terre sainte détourne notre regard de ses ambitions, ainsi que les armes. Le président russe joue la montre, les élections américaines approchent, les candidats Trump et Biden incarnent deux visions du monde, deux scénarios qui auront une incidence certaine sur l’issue de ces conflits.

En ce début d’année, il est difficile d’être optimiste. La crainte d’une régionalisation du conflit, d’une confrontation directe avec l’Iran est bien présente, même si pour l’instant, Téhéran se contente d’escarmouches. Quant à l’Europe, minée par la progression des extrêmes, quel peut être son rôle ? S’il est temps de préparer l’après-guerre, quelles solutions envisager, avec quels acteurs politiques, tant ceux en place semblent discrédités. Comment construire la paix ? La rationalité n’est pas toujours de mise dans le déclenchement des guerres, espérons qu’elle sera au rendez-vous de leur dénouement.

Pour en débattre, nous avons réuni deux personnalités. Hubert Védrine, ex-ministre des affaires étrangères, il a passé plus de dix-neuf ans à l’Elysée, au coeur du pouvoir et suivi les soubresauts de la vie diplomatique. A ses côtés, Bruno Tertrais, géopoliticien, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), s’intéresse notamment à ce qu’il appelle « la guerre des mondes », cette rivalité tiède entre puissances mondiales.


Dates & Horaires

Jeudi 18 janvier 2024
20H

Lieu du rendez-vous

LE MAJESTIC
Centre de congrès
241 Allée du Majestic
74400 Chamonix-Mont-Blanc

Bon à savoir
Entrée gratuite pour les adhérents
Il est encore temps d’adhérer, en ligne ou sur place, le jour de la conférence.

 

 

Hubert Védrine, ex-ministre des affaires étrangères

Le parcours d’Hubert Védrine est lié à l’élection de François Mitterrand. En 81, il devient conseiller diplomatique du président de la République, puis porte-parole de l’Elysée et secrétaire général de la présidence de la République. Deux septennats dans les arcanes du pouvoir, un passage au conseil d’Etat et il devient ministre des affaires étrangères en 97, nommé par Lionel Jospin dans un gouvernement de cohabitation avec la droite, il restera en poste durant les cinq années de son mandat.

Il a aussi fait parti du groupe de personnalités réunis par Kofi Anan pour réfléchir à l’avenir de l’ONU, et est l’auteur de nombreux essais, les plus récents Une vision du monde, un recueil de textes pour nous aider à appréhender les rapports entre les peuples et les États, et Atlas des crises et des conflits, avec Pascal Boniface pour saisir les racines, enjeux et scénarios futurs des conflits qui ombragent nos sociétés.

Bruno Tertrais, géopoliticien 

Depuis 2017, il est directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique, principal think-tank français sur les questions de sécurité. Passé par l’Assemblée parlementaire de l’OTAN,  le ministère de la défense, ses domaines de prédilection sont la géopolitique, les relations internationales, les crises et les conflits, la stratégie américaine et les relations transatlantiques, la sécurité au Moyen-Orient en en Asie, la dissuasion nucléaire.

Il est l’auteur de nombreuses publications souvent primées, Prix Vauban, Grand Prix de l’impertinence et des bonnes nouvelles pour un essai intitulé Un monde de catastrophes ?. Son dernier ouvrageLa Guerre des mondes : le retour de la géopolitique et le choc des empiresaborde les relations entre l’Occident et les autres puissances. 

1882-1928 : la course aux pôles

1882-1928 : la course aux pôles

1882-1928 : la course aux pôles

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Une conférence d’Emmanuel Fraisse, professeur émérite de littérature française à l’université Sorbonne Nouvelle

 

Au-delà de l’actualité climatique illustrée par le récent Sommet des pôles, la course aux pôles d’ il y a plus d’un siècle nous rappelle les enjeux décisifs qu’elle portait en termes de prestige et de rayonnement. L’immense retentissement planétaire de la période de la conquête des pôles qui succède à la recherche des passages et des détroits, illustre avec éclat la notion de Soft Power théorisée bien plus tardivement dans l’approche de relations internationales.

Comme l’alpinisme à bien des égards, ce « moment polaire », particulièrement sensible de 1882 (date de la première Année polaire internationale) aux années suivant la fin de la Première guerre mondiale (1928 mort d’Amundsen venu au secours de l’Italien Nobile) a mêlé, dans une fascination partagée pour la « première », une dimension scientifique, sportive, technologique, identitaire et nationaliste. Quant aux éventuelles retombées économiques, elles sont longtemps restées modestes au regard de l’impact médiatique et symbolique de ces longues, coûteuses et dangereuses expéditions.

Sans qu’on évoque l’ensemble des puissances occidentales impliquées dans cette quête, deux nations incomparables par l’importance, l’ancienneté, la prospérité et la puissance sont entrées en concurrence : le Royaume-Uni et la Norvège. Deux idées de l’exploit, des méthodes très différentes, deux mises en scène et en récit de l’héroïsme orchestrées par un petit pays pauvre devenu définitivement indépendant en 1905 et par la première puissance mondiale. Quatre destins tranchés exemplaires, et des manières de faire se sont opposés : ceux de Fridtjov Nansen (1861-1930) et de Roald Amundsen (1872-1928) pour la Norvège, ceux de Robert Scott (1868-1912) et Ernest Shackleton (1874-1922) pour l’Angleterre.

Au-delà des différences de statut social, de formation et d’investissement scientifique, bien des éléments communs les rassemblent toutefois : l’énergie, l’endurance, le leadership et l’exigence personnelle face à la durée et le coût des expéditions et aux risques incroyables encourus, la passion du public, la quête de la reconnaissance et le goût de la communication.

Dates & Horaires

Mardi 9 janvier à 20h00

Lieu du rendez-vous

Amphithéâtre de l’ENSM

35 route du Bouchet – Chamonix

 

Bon à savoir

Entrée libre pour les membres de la Petite Université. 

Plus d’infos

Contact@lapetiteuniversite.net

 

Emmanuel Fraisse

Emmanuel Fraisse est professeur émérite de littérature française à l’université Sorbonne Nouvelle, dont il a été vice-président délégué aux relations internationales (2012-2016). Il a dirigé l’Institut national de recherche pédagogique (INRP) de 2003 à 2006 et  présidé l’agrégation interne de Lettres modernes (2008-2011).  Ses travaux portent sur la sociologie de la littérature et de la lecture, les relations entre école, littérature et culture, les transferts culturels et les effets de la mondialisation. Il prépare actuellement un livre consacré aux diverses formes et impacts du pouvoir de la culture dans les relations internationales.

Parmi ses ouvrages publiés : Les étudiants et la lecture (dir.), PUF, 1993 ; Les anthologies en France, PUF, 1997 ; Questions générales de littérature (avec Bernard Mouralis), Seuil, 2001 ; Littérature et mondialisation, Champion, 2012 ; Édition, littérature, lecteurs en France, L’Harmattan, 2017 ; Les études françaises et les humanités dans la mondialisation, L’Harmattan, 2018.

La mort en montagne, une approche sociologique

La mort en montagne, une approche sociologique

La mort en montagne, une approche sociologique

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Une conférence de Juliette Craplet, sociologue

La mort peut s’approcher de multiples manières : psychologique, démographique, médicale, statistique, poétique, artistique, philosophique… Dans cette conférence, c’est une perspective sociologique que l’on retiendra pour approcher ce sujet à la fois mystérieux, difficile et passionnant, car l’on considère que la façon qu’ont les sociétés de concevoir la mort est une entrée particulièrement pertinente pour comprendre ce qu’elles sont, leurs valeurs, leurs cultures et leur rapport à la vie. En effet, les représentations que l’on peut se faire de la mort ne relèvent pas seulement de logiques intimes mais également de logiques sociales historiquement et géographiquement situées. Et c’est à partir de ce postulat que l’on va aborder la question plus précise de la mort en montagne.

Dans la vallée de Chamonix, la familiarité avec cette forme de mort violente est évidente, et l’on peut légitimement se demander comment les chamoniards la vivent. Les questions sont de fait multiples : est-ce qu’ils acceptent d’autant mieux ce type de mort qu’ils y sont habitués ? Quel est l’impact de cette familiarité avec la mort en montagne sur les représentations qu’ils s’en font ? Une représentation courante, véhiculée à la fois par le grand public et parfois par les alpinistes eux-mêmes, qui consiste à présenter cette mort comme une belle mort, héroïsante, emprunte de la positivité de la passion et des valeurs positives associées à la haute-montagne (beauté, grandeur, liberté, etc.), est-elle juste ? Est-elle réellement partagée chez ceux qui vivent ces drames de près ?

Cette conférence, en s’appuyant sur les résultats d’une étude de deux ans sur le sujet dans le cadre d’un master de sociologie, s’intéressera plus spécifiquement aux discours des professionnels – guides de haute-montagne, secouristes et formateurs – pour qui l’accident mortel et la recherche de son évitement sont au coeur à la fois de leur travail et de leurs pratiques amateurs. 

A partir d’une analyse sociohistorique de l’esprit de l’alpinisme et des éthiques émergeantes contemporaines, nous verrons en quoi les représentations de la mort en montagne et les pratiques de la montagne s’articulent et évoluent ensemble. On évoquera notamment la polarisation croissante des éthiques à laquelle on assiste aujourd’hui, avec d’un côté le durcissement des normes de sécurité dans le petit alpinisme et la radicalisation de l’idéal sécuritaire, soutenus par un discours professionnel engagé en faveur de la préservation de la population, et de l’autre la défense tout aussi radicale d’une éthique de l’excellence alpinistique héritée du XIXe siècle, qui implique nécessairement d’accepter la possibilité de la mort, voir pour certains de la revendiquer.

Plus généralement, on s’intéressera aux questions du rapport des individus à la mort et au risque dans nos sociétés occidentales contemporaines, et sur les enjeux concrets, au-delà des idées, contenus dans le débat entre liberté et sécurité, toujours très actif dans la communauté montagne. 

Dates & Horaires
Mardi 12 décembre à 20H
Lieu

Amphithéâtre de l’ENSM

35 route du Bouchet – Chamonix

Bon à savoir

Entrée libre et gratuite pour les membres de la Petite Université.

Assemblée générale apéritive

Assemblée générale apéritive

Assemblée générale apéritive

Assemblée générale est un mot bien trop sérieux. A la Petite Université, nous avons décidé de créer une Assemblée générale apéritive. 

Rendez-vous samedi 18 novembre à l’hôtel Plan B, pour découvrir cette nouvelle idée. Les festivités démarrent à 18h.

Au programme, bilan de l’année écoulée, approbation du rapport financier et élection des membres du bureau.

Ensuite se dévoilera la partie apéritive, faite de boissons alcoolisées, de mets gourmets et d’un jeu pour stimuler vos neurones.

Nous comptons sur votre présence pour atteindre le quorum, votre vote est important. Il est possible de se faire représenter par un membre de l’association ou du bureau, en téléchargeant la délégation de pouvoir ci-dessous.

Cher(e)s adhérent(e)s, on compte sur vous !

Documents à télécharger 

Dates & Horaires

Samedi 18 novembre

18h

Lieu du rendez-vous

Hotel Plan B
196 Av. de Courmayeur
74400 Chamonix-Mont-Blanc

Rencontres avec le cinéma allemand

Rencontres avec le cinéma allemand

Rencontres avec le cinéma allemand

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3 jours de cinéma allemand, version originale sous-titrée en français

Une programmation réunissant les grands noms du cinéma contemporain  allemand. Stefan Ruzowitzky, Christian Petzold, Christian Petzold, Ilker Çatak, Fatih Akin, Wim Wenders et Fredi M. Murer.

 

HINTERLAND, de Stefan Ruzowitzky. Vendredi 17/11 à 18h. Un thriller dramatique, en même temps qu’une peinture de la société viennoise au sortir de la Première Guerre Mondiale.

LE CIEL ROUGE, de Christian Petzold. Vendredi 17/11 à 21h. Quatre jeunes gens dans une petite maison au bord de la Baltique. La nature s’embrase, les esprits et les corps s’échauffent, entre désir et rancœur.

LA SALLE DES PROFS, de Ilker Çatak. Avant-première. Samedi 18/11 à 18h. Réflexion puissante sur le désir de justice et de vérité, le film interroge l’école comme système et comme miroir de la société.

RHEINGOLD, de Fatih Akin. Samedi 18/11 à 21h. L’extraordinaire ascension de Giwar Hajabi, aka Xatar, petite frappe devenue une légende de la scène rap allemande.

ANSELM, de Wim Wenders. Dimanche 19/11 à 18h. Une immersion dans l’œuvre de l’artiste contemporain Anselm Kiefer, fasciné par le mythe et l’Histoire. Deux géants au sommet de leur art.

L’AME SŒUR, de Fredi M. Murer. Dimanche 19/11 à 21h. Huis-clos en altitude aux accents de tragédie grecque.Un chef-d’œuvre, rare sur les écrans.

 

Dates & Horaires
17, 18 et 19 novembre
Deux séances par jour: 18h et 21h
Lieu du rendez-vous

Cinéma Vox

22 cour du Bartavel – Chamonix 

Bon à savoir

Tarif spécial pour les membres de la Petite Université : 5 euros.

Apéro malin : être un enfant dans la vallée de Chamonix – ANNULE

Apéro malin : être un enfant dans la vallée de Chamonix – ANNULE

Apéro malin : être un enfant dans la vallée de Chamonix – ANNULE

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Les modèles éducatifs alternatifs à l’Éducation Nationale ont le vent en poupe ces dernières années. Ils sont nombreux : Montessori, Steiner, Freinet, le CNED et bien d’autres encore. Chacun de ces modèles présente ses caractéristiques pédagogiques, ses atouts et ses limites. Sans les opposer – toutes ces écoles pédagogiques se complètent et évoluent avec une société changeante – il s’agira de comprendre les spécificités de chacune et de se demander, à travers elles, la façon dont ces écoles répondent aux besoins des enfants d’aujourd’hui.

Pour cela, nous explorons les différents modèles pédagogiques et les ressources de chacun, pour en comprendre les enjeux et les valeurs. Puis, il s’agira de laisser place aux échanges pour évoquer ensemble les besoins de l’enfant d’aujourd’hui et les façons de l’aider à évoluer dans un monde ultra-connecté.

Parents, professionnel.les de l’enfance et de l’éducation, et toutes personnes intéressées par les évolutions pédagogiques de notre société sont invité.es à venir échanger sur les possibilités qui sont proposées aux enfants au sein de la vallée de Chamonix. Parce qu’il faut tout un village pour élever un enfant (proverbe africain), on se demandera ensemble quel.les sont les différent.es acteur.rices susceptibles de créer des activités liées à notre environnement et bénéfiques pour les enfants et quels espaces et activités proposer pour les enfants d’aujourd’hui, ici et maintenant, à Chamonix ?

Chargée d’animer cet apéro malin, Lucie Vadot, d’abord éducatrice sportive et professeure d’éducation physique et sportive en collège, elle est devenue professeure des écoles en 2013. Elle s’intéresse à l’évolution des modèles pédagogiques et poursuit ses études en recherche en sciences de l’éducation en parallèle de sa mission d’enseignante. Elle a enseigné auprès de différents publics : à Aubagne, en collège en zone d’éducation prioritaire (ZEP), en milieu primaire à Marseille, dans les Hautes-Alpes et en Haute-Savoie en ZEP également, puis au sein de la vallée de Chamonix. Aujourd’hui, elle s’interroge sur les actions pédagogiques à développer en lien avec notre environnement pour créer un lieu de transmission en nature.

« L’action libère, l’action vivifie, l’action récompense (De Reine Malouin, Princesse de nuit) », alors allons-y, ensemble !

Les inscriptions sont obligatoires car les places sont limitées.
La priorité est réservée aux adhérent(e)s de La Petite Université.

 

Dates & Horaires

Octobre 2023

18h00 (durée envisagée : 1h30)

Lieu du rendez-vous

À venir

Des soirées animées par

Juliette Craplet
Fondatrice de la Petite Université, Juliette est toujours présente dans la vie de l’association et continue de participer à ses activités. 
ET/OU
Camille Lécuyer
Camille est directrice de La Petite Université depuis mars 2022. C’est elle qui est en charge des programmes, des partenariats, de la communication et de la gestion quotidienne de l’association.

Bon à savoir

Le nombre est limité à 20 participant.es. Nous prenons les 20 premières inscriptions (uniquement par mail).
Priorité et gratuité pour les adhérent.es ; prix libre pour les autres !

Partenariat

Cet apéro malin est en partenariat avec Ide-O Le Lien Naturel et s’inscrit dans le cadre du Festival Enfance et Nature

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Fermeture Exeptionnelle

Pas de Permanence la semaine du 06 au 10 septembre.

Reprise dès la semaine suivante !

Des questions ? Appelez-nous !